Qu’il s’agisse d’un premier lancement dans le monde de l’entrepreneuriat ou de l’extension des activités d’une société déjà existante, on peut constater que le fait de reprendre une entreprise en difficulté est une pratique de plus en plus courante. La durée de vie d’une entreprise dépend de plusieurs facteurs. Les défaillances peuvent même conduire à une procédure expressément mise en place pour traiter ce genre de situation. Il s'agit de la faillite. Cependant, le malheur des uns peut être bénéfique pour les autres.
Ce qu’il faut savoir sur la faillite
Un commerçant ou une entreprise est en faillite dans le cas où il ne disposerait plus de ressources nécessaires pour honorer ses dettes ou ses échéances financières. Pour pouvoir enclencher la procédure, au moins deux conditions doivent être complètes. Premièrement, il faut prouver que le manque de fonds n’est pas un problème passager mais bel et bien durable. Le débiteur doit justifier ensuite qu’aucune autre solution n’est plus à sa disposition comme l’accès à un crédit auprès des banques. Beaucoup de facteurs peuvent causer la faillite comme une crise économique, les conflits ou les désaccords entre partenaires et associés, une mauvaise gestion, etc.
Premier et évident avantage : le démarrage de l’entreprise
Un des premiers avantages à reprendre une entreprise déjà existante c'est le coût de démarrage. Contrairement à une entreprise encore sur les rails ou celle qui arrive à fonctionner correctement, le capital à engager revient largement moins cher. De plus, une société déjà en place, même en faillite a un autre atout non négligeable, une présence sur le marché. Cela veut forcément dire qu'elle a déjà une clientèle sous la main, des contacts, des fournisseurs, etc. Il est aussi à noter que les anciennes dettes, qu’on appelle aussi « le passif de l’entreprise » sont à la charge de l’ancien débiteur, celui qui a enclenché la procédure de faillite. Pour simplifier, il s’agit de repartir à zéro mais avec des bases déjà existantes et une avance considérable. Le défi à relever, logiquement, serait d’éviter les erreurs de son prédécesseur. Cependant, avant d’enclencher la procédure de rachat, il va falloir évaluer correctement les risques à prendre.
Des aides à la disposition du repreneur
L’État a déjà mis en place plusieurs types d’aides fiscales ou d’assistance publique pour les personnes qui souhaiteraient reprendre une entreprise en difficulté. Ces soutiens financiers vont dépendre de plusieurs facteurs mais surtout du type d’entreprise à reprendre. Ils peuvent s’agir de l’accord d’un crédit sur l’impôt, pouvant même aller jusqu’à l’exonération de l’impôt sur les bénéfices, les taxes et les cotisations. En général, un entrepreneur qui a décidé de reprendre une entreprise, même en difficulté, a plus de chance de réussir à atteindre ses objectifs que celui qui va monter une toute nouvelle entité.